Je ne pourrai jamais vous raconter TOUT ce qu'il s'est passé depuis Biarritz.



Les polaroids farfelus de Bernhard et Anna Blume (ce nom ne vous dit rien ?) ; les portraits de famille en noir et blanc de Vladimir Mishoukov, intitulés "Famille du député de la Douma de la Ville de Moscou", "Famille du milicien" ou "Famille du mécanicien des photocopieuses", fascinants ; une lune éblouissante que l'on promène dans des paysages nocturnes, images d'une poésie incroyable.



Le retour au travail après un mois et demi d'absence.

Pour mieux supporter les longues journées de travail, les déjeuners solitaires une à deux fois par semaine, à la terrasse du Musée de la vie romantique (en compagnie des petites souris), aux Pâtes vivantes ou à Rose Bakery sont autant de moments de respiration indispensables. Vitaux.



Une tablette de chocolat "intellectuel" arrivée par la Poste. Un des meilleurs chocolats qu'il m'ait été donné de goûter : l'addiction vient dès le premier carré.

Du panforte bianco et du pan pepato également, qui ont fait un détour par l'Alsace avant d'arriver dans ma boîte aux lettres.

Merci les filles !



Un samedi, nous sommes partis déjeuner au parc des Buttes-Chaumont (j'ai choisi un duo de pavés de bœuf : le Salers s'avéra bien meilleur que le Charolais ; les pommes grenaille qui les accompagnaient étaient, quant à elles, irréprochables). Après quoi une sieste sur l'herbe s'imposa.

Puis, la balade qui suivit me rappela des souvenirs, et la gaufre au nut-nut fut engloutie très vite tandis que nous marchions le long du lac.







Dans le quartier des Pyrénées et de Ménilmontant, de véritables trésors se sont découverts à nous,



(là, je me suis souvenue d'une certaine Table nomade...)





(Merci à Audrey d'avoir parlé de ce coin de paradis secret. Allez voir son blog, qui est une vraie mine pour tous ceux qui veulent découvrir Paris autrement)









il y eut un thé à la menthe à la terrasse d'un très sympathique café de Ménilmontant,





et la journée s'acheva avec une glace gianduia-fior di latte chez Pozzetto (Grom étant décidément trop loin ce jour-là). Pas de cliché pour cause de mains occupées.



Le samedi suivant, nous avons continué notre exploration du nord est parisien autour du canal Saint-Martin. Je sais maintenant où je pourrai prendre un verre avec Loukoum°°° avant de la raccompagner à son train...















Ces derniers temps, il a fallu dissiper quelques malentendus et... réapprendre l'amitié. Pas si simple, mais il n'y a pas d'autre choix si l'on ne veut pas continuer à perdre ses amis un à un.



Enfin, pour célébrer l'arrivée du petit M. dans la famille, il y eut les tartes du dimanche, avec enfin trois générations autour de la table. J'ai hâte de devenir sa tatie gâteaux !





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Tarte aux prunes





Pour une tarte de 25 cm de diamètre environ



Pour la pâte à tarte :

250 g de farine T55 (ou 65)

150 g de beurre salé bien froid, coupé en lamelles

8-9 c.s. d'eau glacée



Pour la crème d'amandes (quantité pour 2 tartes) :

60 g de d'amandes en poudre

50 g de beurre mou

40 g de sucre blond de canne

1 œuf

1/2 c.c. d'arôme d'amande amère

1 c.c. de rhum blanc agricole

1 c.s. de crème fraîche (facultatif)



environ 400 g de prunes (= une quinzaine de prunes), coupées en quartiers





Préparer la pâte à tarte

Verser la farine dans un saladier et y ajouter le beurre coupé en lamelles.

Avec deux couteaux, mélanger la farine et le beurre jusqu'à l'obtention d'une poudre à l'aspect de semoule.

Ajouter l'eau par petites cuillerées, en continuant à mélanger au couteau. Arrêter quand la pâte commence à s'amasser en gros morceaux, au bout de 8-9 cuillerées.

Avec les deux mains, prendre la pâte et la serrer pour la compacter un peu.

L'envelopper dans du film étirable et la laisser reposer au frais au moins 1/2 heure.



Préparer la crème d'amande

Dans un grand bol, mélanger le beurre mou, le sucre et les amandes en poudre.

Incorporer l'œuf battu, l'arôme d'amande amère et le rhum, et mélanger.

(Pour finir, ajouter la crème fraîche.)



Montage et cuisson

Préchauffer le four à 190 °C.

Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur un plan de travail fariné, sur 2 à 3 mm d'épaisseur. Découper un cercle de 25 cm de diamètre environ.

Poser le disque de pâte dans un moule à tarte.

Étaler la moitié (ou la totalité, c'est comme vous voulez) de la crème d'amande sur le disque de pâte en laissant plusieurs cm de marge sur les bords.

Disposer les quartiers de prunes sur la crème d'amande.

Rabattre les bords de pâte sur la tarte.

Enfourner la tarte environ 50 minutes à 190 °C.





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Tarte poire chocolat





Pour la pâte à tarte, voir plus haut.



Pour la crème d'amande au chocolat :

40 g d'amandes en poudre

50 g de beurre

40 de sucre blond de canne

2 c.s. de cacao en poudre non sucré

1 œuf

1/2 c.c. de vanille en poudre ou 1 c.c. d'extrait de vanille liquide



3 poires (mûres, mais pas trop), coupées en lamelles





Préparer la pâte à tarte (voir plus haut)



Préparer la garniture

Dans un grand bol, mélanger le beurre mou, le sucre, le cacao et les amandes en poudre.

Incorporer l'œuf battu, la vanille, et mélanger.



Montage et cuisson

On procède de la même façon que pour la tarte aux prunes :

Préchauffer le four à 190 °C.

Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur un plan de travail fariné, sur 2 à 3 mm d'épaisseur. Découper un cercle.

Poser le disque de pâte dans un moule à tarte.

Étaler la crème d'amande au chocolat sur le disque de pâte en laissant plusieurs cm de marge sur les bords.

Disposer harmonieusement les morceaux de poires dessus.

Rabattre les bords de pâte sur la tarte.

Enfourner la tarte environ 50 minutes à 190 °C.





J'ai définitivement adopté cette pâte à tarte simplissime, dont la préparation ne salit pas les mains, et qui donne un résultat fabuleux. C'est la meilleure de toutes celles que j'ai testées jusqu'à présent, et je compte l'utiliser autant pour le salé que pour le sucré.





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Lors de mes promenades solitaires, je suis tombée un jour sur un endroit fantastique : Mes premiers pas, une boutique vendant des vêtements et accessoires pour enfants.





Les petites blouses et robes sont sublimes : coupes sobres, matières douces, couleurs pastels, imprimés fleuris (Liberty ?) délicats... Si ces vêtements existaient en version adulte, je me laisserais tenter sans hésitation.

La jeune femme qui tient cette boutique soutient et promeut des créatrices françaises encore méconnues, la démarche mérite d'être encouragée. Si vous avez des enfants et que vous les aimez bien habillés, je vous conseille d'y faire un tour ! Si vous n'en avez pas, vous pouvez aussi y faire un tour : vous y dénicherez de merveilleux cadeaux pour les petits de votre entourage. En ce qui me concerne, c'est le genre d'endroit qui me donne (presque) envie d'avoir des enfants, c'est vous dire.



Mes premiers pas (vêtements de créateurs pour enfants)

32, rue Saint-Paul

75004 Paris

M° Saint-Paul (ligne 1) ou Sully-Morland (ligne 7) (plus loin)

01 42 78 26 74

lun-mar : 10h-16h

mer-sam : 10h-19h









La prochaine fois, il faudra que je vous parle de ma nouvelle (grande) obsession : la cuisine coréenne. Ou bien de Buchteln. Ca ne va pas trop ensemble, alors il faudra que je fasse un choix.

Désolée pour ce billet très fourre-tout et décousu.



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* Citation aperçue à l'expo Anna et Bernhard Blume.

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