Triptyque breton (3) : Le Coquillage
Published by Louis in Bretagne, Cancale, dessin, Le Coquillage, Olivier Roellinger, restaurant, voyage
Après le fabuleux dîner à Tanpopo, il nous fallut rouler dans la nuit noire pour regagner notre chambre à Cancale (je m'endormis par intermittence durant le trajet alors que j'étais chargée de repérer et déchiffrer les panneaux de signalisation).
Le lendemain, vers six heures, je me suis glissée hors du lit pour scruter le ciel du matin, bleu zébré de rose, et le port encore endormi. Un moment hors du temps. En me penchant sur la gauche, j'ai pu voir les parcs à huîtres : c'était marée basse.
Le petit déjeuner eut lieu bien plus tard, dans un grand salon face à la mer, et fut suivi d'une longue balade le long du port.
L'attente qui avait commencé un jour de janvier, après une rencontre inopinée mais délicieuse avec O. Roellinger et quelques péripéties dans la réservation d'une table, prit fin ce jour-là. Nous étions enfin au Coquillage.
Tout fut parfait. De l'apéritif pris dans le jardin surplombant la baie du Mont Saint Michel, à la promenade digestive autour du château, en passant par la "roulante des gourmandises rassurantes et étonnantes préparées par Mathieu" (dont j'ai pu goûter huit desserts différents).
Mon tartare de maquereau me fit l'effet d'un tableau. L'assiette était si belle que je n'osai d'abord y toucher (je reconnais que la splendeur du plat n'est pas bien rendue par le dessin). En plat principal, j'optai pour la simplicité avec mes solettes accompagnées de pommes de terre écrasées, simplicité parfaitement exécutée (j'ai toujours pensé que c'était sur les plats les plus basiques que l'on pouvait mesurer la véritable qualité d'un cuisinier ; en l'occurrence, je ne fus pas déçue). Quant aux desserts, ils constituèrent l'apothéose de ce repas : la profiterole était superbe (j'en aurais bien repris, mais bon... huit desserts quoi), le Paris-Cancale fantastique, mais je crois que mon coup de cœur fut cet entremets à trois couches avec un crémeux de chocolat blanc sur le dessus (et pourtant, je n'ai aucune appétence pour le chocolat blanc).




Nous avons été enchantés par cette cuisine raffinée et pleine de saveurs (les épices n'y sont pas étrangères, sans doute), mais aussi par le service charmant et attentionné et le cadre idyllique. Ce qui m'a le plus séduite, c'est cette recherche de l'excellence pour que vous passiez le meilleur moment possible, un peu comme si vous étiez reçu par un ami cher. Vous êtes choyé de bout en bout, et rien n'est négligé ni laissé au hasard. J'aurais aimé remercier monsieur Roellinger en personne pour tout cela.
Puis, ce fut l'heure de prendre la route pour rentrer à Paris. Radio Classique fut rapidement détrôné par l'annonce du palmarès du Festival de Cannes, que nous suivîmes en direct. Les débats animés du Masque et la Plume nous tinrent compagnie jusqu'à Paris, et je me demande encore si je vais aller voir The Tree of Life. En tout cas, j'ai bigrement hâte de retourner en Bretagne.*
Le lendemain, vers six heures, je me suis glissée hors du lit pour scruter le ciel du matin, bleu zébré de rose, et le port encore endormi. Un moment hors du temps. En me penchant sur la gauche, j'ai pu voir les parcs à huîtres : c'était marée basse.
Le petit déjeuner eut lieu bien plus tard, dans un grand salon face à la mer, et fut suivi d'une longue balade le long du port.
L'attente qui avait commencé un jour de janvier, après une rencontre inopinée mais délicieuse avec O. Roellinger et quelques péripéties dans la réservation d'une table, prit fin ce jour-là. Nous étions enfin au Coquillage.
Tout fut parfait. De l'apéritif pris dans le jardin surplombant la baie du Mont Saint Michel, à la promenade digestive autour du château, en passant par la "roulante des gourmandises rassurantes et étonnantes préparées par Mathieu" (dont j'ai pu goûter huit desserts différents).
Mon tartare de maquereau me fit l'effet d'un tableau. L'assiette était si belle que je n'osai d'abord y toucher (je reconnais que la splendeur du plat n'est pas bien rendue par le dessin). En plat principal, j'optai pour la simplicité avec mes solettes accompagnées de pommes de terre écrasées, simplicité parfaitement exécutée (j'ai toujours pensé que c'était sur les plats les plus basiques que l'on pouvait mesurer la véritable qualité d'un cuisinier ; en l'occurrence, je ne fus pas déçue). Quant aux desserts, ils constituèrent l'apothéose de ce repas : la profiterole était superbe (j'en aurais bien repris, mais bon... huit desserts quoi), le Paris-Cancale fantastique, mais je crois que mon coup de cœur fut cet entremets à trois couches avec un crémeux de chocolat blanc sur le dessus (et pourtant, je n'ai aucune appétence pour le chocolat blanc).




Nous avons été enchantés par cette cuisine raffinée et pleine de saveurs (les épices n'y sont pas étrangères, sans doute), mais aussi par le service charmant et attentionné et le cadre idyllique. Ce qui m'a le plus séduite, c'est cette recherche de l'excellence pour que vous passiez le meilleur moment possible, un peu comme si vous étiez reçu par un ami cher. Vous êtes choyé de bout en bout, et rien n'est négligé ni laissé au hasard. J'aurais aimé remercier monsieur Roellinger en personne pour tout cela.
Puis, ce fut l'heure de prendre la route pour rentrer à Paris. Radio Classique fut rapidement détrôné par l'annonce du palmarès du Festival de Cannes, que nous suivîmes en direct. Les débats animés du Masque et la Plume nous tinrent compagnie jusqu'à Paris, et je me demande encore si je vais aller voir The Tree of Life. En tout cas, j'ai bigrement hâte de retourner en Bretagne.*
Le Coquillage (Château Richeux)
Le Buot
35350 Saint-Méloir-des-Ondes
02 99 89 64 76
Latitude Breizh Café (chambres d'hôtes)
7, quai Thomas
35260 Cancale
02 99 89 61 76
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Le Buot
35350 Saint-Méloir-des-Ondes
02 99 89 64 76
Latitude Breizh Café (chambres d'hôtes)
7, quai Thomas
35260 Cancale
02 99 89 61 76
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* À ce propos, auriez-vous de bonnes adresses (hôtels, chambres d'hôtes, restaurants, snacks, plages, lieux à visiter, endroits *secrets*, etc.) à me conseiller à Belle-Île ? (pour les endroits secrets, vous trouverez mon courriel sur la page Profil, en cliquant sur le sceau rouge)
Merci d'avance !
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